Le flexitarisme est un concept récent qui n’a fait son entrée officielle dans le dictionnaire qu’en 2017. Pour le Petit Robert, un flexitarien est un individu « qui limite sa consommation de viande, sans être exclusivement végétarien ».

D’un point de vue purement nutritionnel, un flexitarien n’est jamais qu’un omnivore dans la mesure où il consomme à la fois des aliments d’origine végétale et animale.

Cependant, si certains qualifient les flexitariens de « semi-végétariens » c’est que ceux-ci privilégient les aliments d’origine végétale. Leur consommation de viande est en fait contextuelle : pour certains il s’agira par exemple de ne pas faire sécession au moment d’un repas de famille, pour d’autres la consommation de viande ne sera acceptable que si elle est issue d’une production éthique et responsable. Le flexitarien est donc un omnivore qui pense son régime alimentaire en fonction de considérations sociales, éthiques, morales et/ou politiques.

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Ce régime est en voie de progression dans la population française, surtout depuis quelques années. Selon une étude une étude du CREDOC, “23% des adultes de 15 ans et plus, déclarent avoir limité leur consommation de viande en 2015” (CRÉDOC, Enquête CCAF 2016). Le flexitarisme n’est pas un phénomène uniquement français : il s’observe également dans d’autres pays occidentaux, comme au Royaume Uni, où un quart de la population a déclaré avoir baissé sa consommation de viande en 2015.

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(source : CRÉDOC, 2013, N.Siounandan, P.Hébel, J.Colin, Va-t-on vers une frugalité choisie ? Cahier de Recherche n°C302)