
Le ministère de la santé, décliné au niveau territorial dans des agences, est un acteur clé dans l’évolution de l’alimentation ainsi que la gestion des risques liés à l’alimentation. Les années 2000 ont vu l’apparition de multiples plans édictés par ce ministère : on peut citer le plan obésité ou encore le plan national nutrition santé. Cependant, des voix s’élèvent afin que ces plans soient élaborés en concertation avec les services du ministère de l’agriculture, qui développe également ses propres plans (plan national alimentation).
Selon le dernier plan national nutrition santé, le ministère de la santé s’avère favorable au régime végétarien, à tel point que l’introduction de nouvelles catégories comme les légumineuses ou les fruits à coques sans sel (principales sources de protéines dans les régimes végétariens) pour le prochain plan est une idée actuellement discutée. Cet entrain pour le végétarisme n’a pas son pendant pour le végétalisme toutefois. “Le suivi d’un régime végétalien à long terme fait courir des risques pour la santé, notamment pour les enfants” : ce type de régime est déconseillé.
Les conseils pour Mémé:
Il faudrait pouvoir élaborer un menu équilibré d’un point de vue nutritionnel et sans risques d’un point de vue sanitaire, sans pour autant exclure la variable plaisir de la table. A priori, le ministère de la santé pencherait plutôt pour une diversification des assiettes, considérant l’individualisation des recommandations que l’on peut lire dans le PNNS : le sportif a droit à ses conseils, le végétarien, la végétalien, la femme enceinte etc… A table il serait donc normal d’adapter le menu aux exigences de chacun.